Une pépinière de 900 arbres aux Cherpines
Afin de garantir l’approvisionnement en végétaux de la Commune, une entreprise locale a été mandatée pour cultiver des arbres se conformant au label bio et aux tendances climatiques locales.
L’arbre en ville devient une denrée rare et de nombreuses grandes villes européennes mènent actuellement des stratégies d’arborisation, notamment pour lutter contre le réchauffement climatique. Les besoins en végétaux de la Commune à l’horizon 2028-2029 seront importants, notamment en lien avec l’ensemble des voiries, écoles et surfaces communales dans le futur quartier du Rolliet, mais également pour d’autres projets. Afin d’anticiper cette situation et d’assurer l’approvisionnement d’une grande partie des végétaux nécessaires à ces réalisations – soit environ 900 arbres – le Conseil municipal a voté une motion.
Dans ce cadre, c’est l’entreprise « Les pépinières genevoises », implantée à Bernex, qui a été retenue après appel d’offre, pour réaliser un projet de pépinière éphémère située sur le bord du chemin des Charrotons aux Cherpines. La volonté a été exprimée de choisir une entreprise locale pour ce marché, bénéficiant aussi d’un savoir-faire garantissant une production respectueuse de l’environnement conforme au label Bio.
Après une sélection d’arbres en pépinière au mois d’août 2023 dans le département de l’Ain, suivie de la période pluvieuse de cet automne, la société « Les pépinières genevoises » a procédé à la plantation provisoire des jeunes arbres. Le mandat consiste à présent à entretenir les 900 arbres et à les conduire en forme libre ou taillée jusqu’à la transplantation sur leur lieu de vie définitif.
La liste de ces végétaux a été sélectionnée en fonction des tendances climatiques et de l’environnement de Plan-les-Ouates. On y trouve par exemple : des érables de Montpellier, des micocouliers de Provence, des aulnes de Corse, des charmes houblons, mais également des plantes plus exotiques telles que des muriers de Chine, des charmes de Corée, des chênes à feuille de châtaigniers ou des jujubiers qui évoluent favorablement malgré les changements climatiques qui s’opèrent dans nos régions.
Cette diversité d’essences est donc fondamentale puisque la résilience des végétaux en milieu urbain ne pourra être assurée à l’avenir qu’avec une mixité d’une riche palette de plantes, excluant les projets de plantation en monoculture.
Plan-les-Ouates devient ainsi la première commune genevoise à cultiver ses propres futurs arbres en si grand nombre.